Suite à mes déboire de discrétion sur le bateau je décidai de m'entrainer un peu à la dissimulation pendant le trajet jusqu'à Kaman Sala.
A l'arrivée en ville nous vîmes une immense flotte de guerre amarrée au port ainsi que diverse navires elfiques et humains.
Grand-bec nous informa que nous devions nous rendre à la taverne "Iln Ahimbra". Nous débarquâmes dans le funduks (En Arabie c'est le quartier réservé aux étrangers qui n'ont pas le droit d'en sortir sans autorisations). La nous vîmes de nombreux elfes ainsi que des humains non arabe.
Gurlizek s'adressa à un des groupe de marins qui finirent par appeler un gamin un certain Azim. Pendant ce temps j'essayai de toujours garder notre cher Grand-bec à l'oeil.
Afin d'amadouer Azim pour qu'il nous guide jusqu'à a la taverne tant recherchée Gurlizek sorti 1Co et tenta de faire un tour de magie avec qu'il foira magistralement. Azim accepta quand même de nous conduire à l'Iln Ahimbra.
Avant de partir nous fîmes un échange afin d'obtenir de la monnaie local (taux de conversion : 1Co = 3dinard, 1 dinard = 10 dirham, 1 dirham = 10 rial) j'échangeai donc 10Co (passant à 18Co 5Pa 4Sc) obtenant ainsi 29 dinards 9 dirham 10rial.
Puis nous suivîmes Azim dans un dédale de rue. 3 ou 4 carrefour plus loin nous arrivâmes à une grande maison près du mur. Gurlizek paya à contre-coeur notre guide. Nous constatâmes que nous avions perdu notre elfette pendant le trajet. Puis Gurlizek entra dans la bâtisse. Suspectant une entourloupe je préférai rester à l'extérieur de la maison et me mis donc dos au mur avec la porte d'entrée à ma gauche et Grand-bec près de moi.
Gurlizek ressorti rapidement afin de nous dire que nous avions trouvé la bonne taverne. Nous entrâmes tous dans la taverne et nous parlâmes avec Shafiq le tenancier. Nous décidâmes de lui montrer nos bracelets. Lorsqu'il les vit il nous désigna une trappe.
Nous lui fîmes comprendre qu'ils nous manquaient une personne et que nous voulions l'attendre avant de commencer. Il nous proposa un thé afin de patienter. Nous acceptâmes et nous en profitâmes pour faire quelques emplettes car l'Iln Ahimbra n'était pas une taverne mais plutôt un genre de souk. Après un peu de marchandage je fini par acheter une épée courte arabe (dégât : BF) contre la totalité de l'argent local que j'avais plus 4Co (passant à 14Co 5Pa 4Sc) et je revendis une de mes épées courte classique contre 17 dinards.
Les achats terminés je vis enfin arriver notre elfette. Nous fîmes signe à Shafiq pour lui dire que nous étions enfin au complet, celui-ci parti à l'étage sans dire un mot.
Pendant ce temps je décidai de faire une rapide inspection de la pièce située sous la trappe mais rien de spécial à signaler.
Quelques instant plus tard shafiq revint accompagné d'un autre homme un certain Yasser Riham qui n'était autre que son père.
Yasser tendis la main à Santhaëra pour regarder d’un peu plus près la chevalière glissée à son doigt, ainsi que le fameux bracelet que nous potions tous.
Il se retourna ensuite afin de donner quelques claque à son fils.
Yasser s'excusa de la part de son fils, prétextant qu’il n’était qu’un idiot. Essayant de comprendre un peu ce qu’il se passait, Santhaëra lui demanda quelles étaient les raisons d’un tel emportement. Celui-ci nous fini signe de le suivre par la trappe.
Je passai en dernier et refermai la trappe derrière moi.
Yasser nous annonça que nous n’étions pas les seuls à rechercher le fameux objet. En effet, plusieurs personnes étaient venues ce matin même avec des bracelets identiques aux nôtres. Se faisant passer pour nous, son crétin de fils les avait aidé.
Avec l’aide des précieux renseignements de Grand-Bec, nous lui avions révélé que nous étions là pour récupérer une carte dont nous avions besoin pour aller dans un endroit précis du désert.
Après une courte réflexion, Yasser nous annonça qu’il fallait qu’on se dépêche afin de rattraper notre retard d'une journée vis-à-vis de nos ennemis. Nous devrions donc partir le plus tôt possible, le lendemain matin, avec un autre de ses fils.
A partir de là, nous devrions atteindre la capitale arabe du sultanat : Zandri (et accessoirement capitale de l’Arabie également). Une fois arrivés à destination, nous allions devoir cambrioler le palais d’un éminent savant et alchimiste arabe, du nom de Mustafa Il'Lofti.
Yasser nous indiqua également qu’il allait nous loger et nous nourrir jusqu’au lendemain matin. Il allait aussi nous fournir des montures pour le voyage, ainsi que des laissez-passer afin de sortir sans soucis des Funduks.
L’affaire ayant était entendue, nous étions donc remontés pour vaquer à nos diverses occupations jusqu’au départ. Je décidai de faire encore l'achat d'une 2ème épée courte arabe (dégâts : BF) en échange de 2 des 4 pierres précieuse que j'avais obtenues précédemment. Je revendis également ma 2ème épée courte classique contre 17 dinards (passant donc à 34 dinards).
N’ayant visiblement plus rien à faire d’autres qu’attendre que les préparatifs pour le voyage soient effectués, Salrakaï se renseigna alors sur la direction du Grand Marché et du Colisée. Malheureusement pour lui, ceux-ci se situaient en dehors des funduks, donc en territoire hostile pour l’instant. Les laissez-passer n’ayant pas encore été fait, nous nous devions d’être le plus discret possible.
Pour ma part je décidai ensuite de quitter l'échoppe afin de trouver un armurier digne de ce nom afin d'y trouver une dague rétractable se fixant au poignet. Je fini par en trouver 1 qui accepta de me la fabriquer contre la somme modique de 34 dinards et 4Co. Par contre il m'expliqua que celle-ci ne serai prête que dans 2 mois car le mécanisme étant complexe il fallait un certain temps pour faire les réglage et ainsi éviter à l'utilisateur de se retrouver avec le poignet sectionné. Je fini par accepter à contre-coeur en lui demandant de me la faire livrer par messager en direction de Zandri puis je lui versai la somme convenue (passant à 10Co 5Pa 4Sc). Je lui indiquai également que je ferais suivre par messager tout changement de direction et/ou destination.
En sortant de l'armurerie je vis un mec habillé en noir typé arabe sur le toit de la maison en face. Soudain j'entendis le bruit caractéristique d'un carreau tiré par une arbalète...